Lorsqu'un agriculteur construit un nouveau bâtiment d’élevage ou agrandit un bâtiment existant, le règlement exige que l'agriculteur prévoie une capacité d'entreposage de fumier suffisante en fonction du nombre maximum d'animaux pouvant être logés dans le nouveau bâtiment d'élevage ou dans le bâtiment agrandi.
Par défaut, la capacité de logement du bâtiment d'élevage est calculée à l'aide du facteur fourni dans le tableau 1 des tableaux de gestion des éléments nutritifs . Ce nombre est indiqué dans AgriSuite en tant que la Surface du bâtiment d'élevage. Cependant, un certain nombre de facteurs pourraient modifier le nombre maximum d'animaux pouvant être logés dans un nouveau bâtiment ou dans un agrandissement. Les raisons les plus courantes sont les suivantes :
Lors de la préparation d’une stratégie de gestion des éléments nutritifs, il est important d’évaluer la capacité de logement et la surface estimée du bâtiment d'élevage, afin d’assurer que les installations d'entreposage de fumier sont dimensionnées à la capacité maximale du bâtiment d'élevage. Si la surface estimée du bâtiment d'élevage dans AgriSuite est très différente de la surface réelle du bâtiment d'élevage, il vous faudra fournir une explication ou des documents précis. Les exemples peuvent inclure le schéma du bâtiment d'élevage montrant les aires de logement et les aires non destinées au logement ou une explication du système de production qui sera utilisé et la documentation de la surface en pieds carrés par animal requise.
Les propositions où le nombre d'animaux d'élevage dans le bâtiment est inférieur aux prévisions seront examinées au cas par cas. Il est important que le producteur comprenne que dans un système de production différent, l'entreposage de fumier est dimensionné en fonction d'un nombre réduit d'animaux. Il doit aussi comprendre que si le système de production est appelé à changer ultérieurement et que la quantité de fumier produite est plus grande, il devra peut-être construire d'autres installations d'entreposage de fumier pour répondre aux exigences réglementaires.
Lorsqu'un projet implique l'utilisation d'un bâtiment d'élevage existant, la stratégie de gestion des éléments nutritifs doit démontrer que l'installation d'entreposage de fumier va suffire à l'utilisation prévue du bâtiment. Lors de la préparation d'une SGEN, il est important d'évaluer la surface du bâtiment d'élevage, d'indiquer précisément le nombre maximal d'animaux logés dans le bâtiment existant et d'expliquer toute différence significative par rapport aux prévisions. Un exemple d'explication peut inclure qu'un bâtiment existant a été réaménagé et qu'il comporte une plus grande surface d'utilisation.
Le règlement exige qu'une ferme d'élevage comporte suffisamment de terres pour gérer de manière responsable le fumier qu’elle produit, ce qui peut être différent de la quantité de fumier produite lorsque le bâtiment d'élevage est plein. La quantité de fumier produite peut être estimée à l'aide des facteurs figurant dans les tableaux de gestion des éléments nutritifs ou à partir des registres tenus par l'agriculteur.
Lors de l’examen d’une SGEN, le MAAARO doit veiller à ce que la ferme qui prévoit épandre du fumier possède suffisamment de terre pour recevoir de façon responsable cette quantité de fumier. Ce calcul est basé sur la quantité de fumier qui sera produite par le nombre d'animaux logés dans le bâtiment d'élevage à la fin du projet. Ce nombre peut être inférieur au nombre maximal d'animaux pouvant être logés dans le bâtiment. Une SGEN est préparée pour une période de cinq ans. Elle doit donc inclure une superficie suffisante pour gérer la quantité maximale de fumier produite au cours des cinq années.
Il y a un certain nombre de raisons pour lesquelles le bâtiment d'élevage ne sera pas rempli à pleine capacité dès que sa construction sera terminée. Voici quelques-unes de ces raisons :
Lorsqu'un agriculteur propose de gérer le fumier produit par son bétail avec des épandages, il doit démontrer qu'il dispose de suffisamment de terre pour gérer le fumier produit par le nombre d'animaux réellement présents sur sa ferme. Avec le temps, à mesure que le nombre d'animaux augmente, il incombe à l'agriculteur de s'assurer qu'il dispose de suffisamment de terre pour gérer de manière responsable le fumier produit par ses animaux à ce moment-là. La SGEN doit fournir des informations très détaillées sur la gestion du fumier additionnel produit à une date ultérieure. Par exemple, l'exploitant devra louer davantage de terre pour gérer les surplus ou il devra vendre ces surplus à un courtier qui l’exportera de l’unité agricole.
Reviewed 10/16/2023